Actuellement, les systèmes de surveillance du trafic basés sur la vidéo reposent principalement sur le monotracking, car l’interconnexion de plusieurs capteurs et de leurs données reste un défi. Pourtant, la fusion des capteurs pourrait représenter l’avenir, notamment en combinant différentes technologies dont les forces se complètent. La portée du radar pourrait être renforcée par la précision visuelle de la caméra, éliminant ainsi des erreurs classiques comme les faux échos. De même, la précision des mesures d’un capteur laser pourrait améliorer les capacités de détection de la caméra. Les possibilités semblent infinies.
Ce qui rend la technologie vidéo si prometteuse pour l’avenir repose sur deux aspects :
Tout d’abord, son potentiel d’innovation. Il s’agit d’une technologie accessible, avec des barrières à l’entrée plus faibles que d’autres solutions, favorisant ainsi la créativité et la résolution de problèmes. C’est une opportunité majeure qui en fait une solution particulièrement durable.
Ensuite, son coût d’investissement relativement bas, tant pour l’acquisition que pour la mise en œuvre, ce qui permet un retour sur investissement (ROI) plus rapide. Cela représente un atout majeur pour les petites municipalités, où la mise en place de la surveillance des feux rouges, par exemple, était auparavant difficile à rentabiliser. L’émergence de modèles « as-a-service » et la flexibilité d’optimisation offerte par la softwarisation renforcent encore davantage la viabilité économique des solutions basées sur la vidéo.
Cette accessibilité nouvelle en matière de contrôle du trafic permet à un plus grand nombre de collectivités et d’États d’en bénéficier. Elle favorise ainsi à la fois une transition globale vers une mobilité plus intelligente et une amélioration généralisée de la sécurité routière – contribuant ainsi de manière essentielle à l’objectif Vision Zero.